
Tous nos chers disparus
Pour qu'ils survivent à jamais dans nos mémoires
ANTILE Emilien
13 avril 1925
-
30 mars 1980
Dés sa sortie du cours principal de Pointe-à-Pitre, Emilien fréquente un peu l’école de la rue, il cotoie le milieu des musiciens et du transport en commun, il joue de la flûte et s’intéresse au pipeau, très vite ; il travaille comme aide chauffeur dans un transport de passagers, il fait la ligne Pointe-à-Pitre Basse-Terre.
Au bout de long mois de travail, il réalise quelques économies avec lesquelles il décide de s’offrir un saxophone, dés lors, cet instrument ne le quittera plus, il séjournera aussi bien dans son autobus qu’a son domicile.
A cette époque ; ce rendre de Pointe-à-Pitre à Basse-Terre est un véritable calvaire, la cadence de rotation est d’un voyage aller-retour par jour. En quittant Basse-Terre à quatre heures, et s’arrêtant tout au long de la route ainsi que dans les villes entre le chef lieu et la capitale ; l’heure d’arrivée se situait entre sept et huit heures. Le véhicule déchargé, Emilien faisait quelques courses, et prenait place dans l’autobus en attendant le retour des passagers (marchandes de légumes de poisson et bien d’autres encore).
Le musicien en profite pour exercer ses connaissances et perfectionner la vélocité de ses doigts sur les clés de son saxo, rapidement, il maîtrise l’instrument, les premiers passagers de retour s’installent et une longue attente des tout derniers leur permet d’apprécier les talents de leur chauffeur-musicien, des lors, tout le monde en parle, et au fil du temps, l’on parle de » Monsieur SAX « .
Emilien ANTILE jouit d’une grande popularité dans tout le pays, il officie dans l’orchestre » El Calderon » que dirige Brunel AVERNE, avec lui, il y a aussi le guitariste André CONDOUANT et Henri DEBS.
A cette époque une grande rivalité existe entre les musiciens guadeloupéens surtout chez les saxophonistes, ceux-ci aiment bien se retrouver pour faire » le Bœuf « , les plus adroits cherchent toujours à mettre les moins expérimentés en difficulté, il s’agit pour eux de changer brusquement de tonalité laissant pantois celui qu’i n’arrive pas à les suivre, cela se dit dans le milieu » Baille en Tchimbé « , la victime se retrouve debout l’instrument en mains, ne comprenant pas ce qui lui arrive.
On parle beaucoup en France de Robert MAVOUNZY qui n’a pas son égal chez les saxophonistes antillais, Emilien décide de partir à Paris, persuader qu’il fera ce fameux MAVOUNZY remettre son instrument dans son étui, Emilien n’est-il pas surnommé » Monsieur SAX » ? Il se renseigne pour savoir ou ce phénoménal MAVOUNZY officie, il l’observe avec assiduité, il l’imite dans ses faits et gestes, il le copie, il commence des prestations ça et là, sans hésiter, il se met à vomir du » Robert MAVOUNZY » de nombreuses remarques lui sont faites à ce sujet, qu’a cela ne tienne ! Il n’a pas la classe ; le métier et l’élégance de Robert MAVOUNZY, soit !
Il fait son chemin dans le milieu musical antillais, il se perfectionne et parvient à se frotter aux meilleurs musiciens et même à MAVOUNZY.
En tout cas, Emilien ANTILE fait une brillante carrière comme excellent musicien et compositeur, ensuite, il quitte la France pour aller enseigner la musique au centre des arts de Dakar, seconder par le saxophoniste sénégalais Mady SISSOKO, il y demeura de nombreuses années, seule la maladie l’oblige à quitter ce magnifique Pays.
Emilien ANTILE à beaucoup travaillé et enregistré avec le grand maître Albert LIRVAT, son ami d’enfance Henri DEBS n’a pas hésité à lui sortir (plusieurs C.D.) ou Emilien excelle dans sa façon à lui d’interpréter et de composer les différents thèmes de la musique traditionnelle des Antilles-Guyane.
Il est sans doute le musicien antillais qui a attiré le plus grand nombre de personnes lors de ses obsèques.
(Aude BAGOE)
Source: http://martelkapale.unblog.fr/1980/03/30/emilien-antile-decede/
Petit Bourg (Guadeloupe)
MAXIMIN Antoine, Mariani, Ruffin
13 juin 1914
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6 juillet 2011
Né le 13 juin 1914, à Port-Louis, une commune du nord de la Guadeloupe, Mariani Maximin embrasse une carrière dans l'Éducation nationale, qu'il achèvera au poste de principal de collège1. Il sera, d'ailleurs, fait commandeur de l'ordre des Palmes académiques2.
Homme d'engagement, il marque l'action politique guadeloupéenne des années 1960, jusqu'au début des années 1980. De 1965 à 1975, il est à la tête de la municipalité de Petit-Bourg, sous les couleurs de l'Union des démocrates pour la République (UDR), puis du Rassemblement pour la République (RPR). Et il occupe les fonctions de Conseiller général du canton de Petit-Bourg de 1967 à 1979.
Le 19 mars 1978, Mariani Maximin est élu député de la Cinquième République dans la 2e circonscription de la Guadeloupe, toujours sous l'étiquette du RPR1 ; mandat qu'il occupera jusqu'en mai 1981. Il sera fait officier de l'Ordre national du Mérite2.
Le 6 juillet 2011, à l'âge de 97 ans, Mariani Maximin décède à Petit-Bourg, la ville à laquelle il aura consacré dix ans de sa vie en tant que premier édile.
Petit Bourg (Guadeloupe)
SEGOR Clovis
19 décembre 1864
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19 mai 1908
Né le 19 décembre 1864 aux Hauteurs de la Lézarde (Petit-Bourg). Son grand-père SÉGOR Georges avait été esclave sur l'habitation l'Espérance (Vernou) appartenant alors à Jean-Marie Maximilien VERNOU DE BONNEUIL
A l'abolition, ce grand-père avait 36 ans et 3 fils qu'il avait eu de sa liaison avec ELIBER Cécile : Nelson, Mondésir et César. Le 10 décembre 1848, le maire COLLIN-RICHARDIÈRE lui avait attribué (ainsi qu'à ses fils) le nom patronymique de SÉGOR.
Clovis Saint-Louis SEGOR était de fils de Nelson Ségor et de Zélise MOLI- NEL. Il exerçait la profession de charron et avait épousé en premières noces CALIFER Arlette Nancy et en deuxièmes noces MARAGNAN Marie Victoria. Il était partisan de Achille RENE -BOISNEUF et prônait l'entente nègres et mulâtres qui se partageront la moitié des sièges de son Conseil Municipal. Il mourra la 18 mai 1908, une semaine après sa deuxième élection au poste de Maire, victime d'un malaise le frappant le jour même de son
investiture.
Petit Bourg (Guadeloupe)
JERNIDIER Côme, Eddy
27 septembre 1957
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12 juillet 2024
Comédien et agent du service municipal
Petit Bourg (Guadeloupe)
HORN Sandro
5 juin 1974
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4 mai 1999
Né le 5 juin 1974, ce jeune cycliste à peine âgé de 25 ans, au moment de son décès, membre de l'USR Vélo, de Sainte-Rose, n'a pas survécu à de graves blessures causées par un accident de la route, lors du Grand prix Concorde II, le 1er mai 1999. Il perdit la vie le 4 mai 1999
Petit Bourg (Guadeloupe)